Le syndrome de la vessie hyperactive (VSA) est une maladie grave et gênante, surtout lorsqu'elle s'accompagne d'incontinence urinaire. Découvrez quelles sont les causes et les facteurs de risque d'une vessie hyperactive.

Le syndrome de la vessie hyperactive (OAB)ne met pas la vie en danger, mais il est gênant.Les causes de la vessie hyperactivene sont pas entièrement comprises. Elle prend en compte les troubles neurologiques liés au système nerveux central et périphérique, les modifications du bas appareil urinaire, le mode de vie (travail sédentaire, obésité, alimentation - alcool, caféine, tabac). Deux phénomènes sont à l'origine du syndrome OAB :

  • urgence (sensibilité accrue de la vessie provoquant une sensation d'envie d'uriner même avec peu de remplissage - capteurs d'urgence)
  • hyperactivité du détrusor (contractions des muscles lisses du détrusor dès la phase initiale de remplissage de la vessie).

Chez les patients ayant une vessie hyperactive, la contraction du détrusor est indépendante du remplissage de la vessie et échappe au contrôle conscient - la vessie devient hyperactive

Syndrome d'hyperactivité vésicale (VSA) : facteurs de risque

  • âge : une vessie hyperactive, en particulier sous la forme accompagnée d'une incontinence urinaire, survient généralement chez les patientes en périménopause et plus âgées ;
  • sexe : l'incontinence urinaire associée à une vessie hyperactive survient 2 à 5 fois plus souvent chez les femmes que chez les hommes ;
  • grossesses et accouchements : augmentent le risque d'incontinence urinaire, mais plus souvent d'étiologie différente que l'hyperactivité vésicale ;
  • chirurgie pelvienne : les lésions des nerfs qui irriguent la vessie, notamment lors d'une chirurgie oncologique, peuvent entraîner une incontinence urinaire ;
  • maladies neurologiques : accident vasculaire cérébral, maladie d'Alzheimer, maladie de Parkinson, tumeurs cérébrales, lésions de la moelle épinière ;
  • diabète, maladies du système urinaire : diverticules de la vessie, néphrolithiase, inflammation ;
  • troubles fonctionnels du système digestif : constipation.

Vessie hyperactive : diagnostic

La procédure de diagnostic nécessite la coopération de médecins de nombreuses spécialités : médecin de famille, interniste, gynécologue et urologue. Médecin de famille (médecin généraliste)ou le spécialiste chez qui le patient se présente, pose des questions qui doivent aider à établir le diagnostic initial (entretien), ordonne des tests de laboratoire (par exemple, analyse d'urine générale) et ordonne/réalise une échographie de la cavité abdominale (avec l'évaluation de l'urine rétention dans la vessie).

L'entretien permet d'obtenir des informations sur la sévérité des symptômes et leur impact sur la qualité de vie, ce qui permet de sélectionner les tests diagnostiques appropriés qui permettront le diagnostic final de la maladie. Dans le cas d'une vessie hyperactive, les symptômes rapportés permettent de distinguer ce qu'on appelle OAB sec et humide. Une vessie hyperactive "humide", par opposition à la forme "sèche", s'accompagne d'une incontinence urinaire. Les patients signalent qu'ils sont accompagnés du phénomène d'une envie soudaine d'uriner, d'une miction fréquente, d'une miction nocturne et parfois d'une incontinence urinaire. Tout stimulus, tel qu'un changement de position du corps, peut être un déclencheur d'incontinence urinaire. Si le symptôme principal est l'incontinence urinaire, un test de trois questions est utilisé pour identifier la cause potentielle.

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