Changer les heures de petit-déjeuner et de dîner peut entraîner une réduction de la graisse corporelle chez les personnes en surpoids et obèses. C'est le résultat d'une étude menée par des scientifiques de l'Université de Surrey en Grande-Bretagne, décrite dans le "Journal of Nutritional Sciences".
Des scientifiques britanniques ont mené une expérience de 10 semaines pour évaluer l'efficacité de l'alimentation dans le modèle de "l'alimentation limitée dans le temps" - la consommation dans une fenêtre de temps limitée, sinon - la fenêtre nutritionnelle. L'expérience a été conçue pour déterminer comment les heures de repas affectent la quantité et le type d'aliments consommés, la composition corporelle et les indicateurs de risque de diabète de type 2 et de maladies cardiaques.
30 personnes ont participé à l'enquête. Ils ont été divisés en 2 groupes. Ceux du premier, les soi-disant le groupe témoin, ont pris le petit déjeuner et le dîner à leurs heures habituelles. Ceux de l'autre ont été invités à prendre le petit déjeuner 90 minutes plus tard que d'habitude et le dîner 90 minutes plus tôt que d'habitude. Tous les participants ont rempli des journaux alimentaires avant et pendant l'étude, et des questionnaires après la fin de l'étude. Tout le monde a également fourni des échantillons de sang - avant et après le test. Les participants à l'étude n'étaient pas soumis à un régime strict. Ils pouvaient manger ce qu'ils avaient toujours eu, mais seulement dans la « fenêtre de consommation ».
À la suite de l'expérience, il s'est avéré que les personnes qui modifiaient leurs heures de repas perdaient en moyenne deux fois plus de graisse corporelle en 9 semaines et consommaient moins de nourriture par repas que les personnes du groupe témoin.
Si ces résultats sont confirmés par des études nutritionnelles ultérieures limitées dans le temps, il est possible qu'un régime basé sur le modèle de la "fenêtre alimentaire" ait de nombreux avantages pour la santé. Cependant, ce type de régime peut être difficile à intégrer dans votre vie quotidienne sur une longue période. 57 pour cent les personnes de l'étude ont déclaré ne pas pouvoir respecter les nouveaux horaires de repas plus de 10 semaines (durée de l'expérimentation) car cela ne serait pas compatible avec les responsabilités familiales et sociales. Il serait donc nécessaire d'adapter la "fenêtre pour manger" au mode de vie moderne.
Basé sur : www.rynekzdrowia.pl