- Dépression du coureur - d'où vient-elle et quand frappe-t-elle ?
- Dépression du coureur - comment y faire face ?
La dépression du coureur existe. Tout le monde n'y croit pas, bien qu'il rattrape pratiquement tous les marathoniens. Et celui qui débute, et le professionnel qui court depuis des années. Certaines personnes s'en sortent mieux, d'autres moins bien - d'où la différence d'interprétation de leur condition après le marathon. Comment y faire face ?
La dépression du coureur(le blues post-marathon) peut être décrite comme une baisse des performances et de la motivation en même temps. La psyché s'assoit, le corps fait mal. C'est le moment où le coureur commence à douter du sens de la course et même à le détester. Il y a un sentiment d'absurdité et de résignation. L'état est très proche de la dépression habituelle, car une personne ne veut rencontrer personne, parler à personne et ne quitterait probablement pas la maison.
Pendant cette période, les coureurs ne sont pas en mesure de reprendre une vie normale et de faire face à des choses qui sont loin de courir. Heureusement, cette condition ne dure pas longtemps et c'est une étape temporaire. Habituellement, le blues post-marathon dure plusieurs jours. Malheureusement, il a tendance à rechuter après le prochain marathon.
Dépression du coureur - d'où vient-elle et quand frappe-t-elle ?
Courir en descente apparaît après avoir couru un marathon. Fait intéressant, le résultat obtenu n'affecte pas l'apparition de la dépression. Le blues post-marathon peut se manifester même chez ceux qui ont gagné ou réalisé un marathon à vie. Il n'y a pas de règle. Pourquoi cela arrive-t-il? Participer à un marathon est un processus complexe. Ce n'est pas seulement la course elle-même, mais aussi des semaines de préparation. Le plan d'entraînement, subordonnant tout à la course, à la préparation mentale - tout cela absorbe tellement le marathonien que pendant un certain temps il s'exclut presque de la vie normale. Le point culminant est, bien sûr, le marathon lui-même. Et après lui ? Un problème se pose. Alors que la préparation est un processus qui s'engage progressivement - jusqu'à ce que l'objectif soit atteint, après avoir atteint l'objectif, il n'y a pas de silence progressif - il y a un saut soudain. Une collision brutale avec la réalité quotidienne. Ça doit faire mal. Et ça fait mal.
Le marathon vous donne de l'adrénaline, et le terminer vous rend euphorique. Cet état agréable ne dure cependant pas longtemps. Habituellement, il se termine plusieurs heures après la course, lorsque le coureur vit encore le marathon sous l'influence des émotions, apprécie le résultat, s'en vante et raconte l'expérience aux autres. Le plus souvent, dès le lendemain, le sujet du marathon cesse d'exister pourenvironnement, le coureur doit donc revenir à la réalité "pré-marathon" normale. C'est une expérience brutale, d'autant plus qu'elle s'accompagne de douleurs physiques causées par la réaction du corps à un effort énorme. À mesure que l'adrénaline diminue, les coureurs ressentent les effets de la course extrême sur leur corps. Maux de tête, déshydratation, douleurs musculaires et malaises accompagnés de malaises conduisent le coureur dans la fosse orange.
Dépression du coureur - comment y faire face ?
Ce qui peut être une consolation pour un coureur, c'est que le blues post-marathon est un état de transition et n'est pas aussi débilitant que la dépression traditionnelle. On peut le comparer, par exemple, au baby blues, c'est-à-dire la sensation d'effet après l'accouchement, qui s'arrête généralement au bout de deux semaines.
La rapidité avec laquelle un marathonien traite la dépression dépend de nombreux facteurs, notamment résistance mentale et physique. Il n'y a pas de remède contre la dépression du coureur, mais il existe des moyens de la prévenir, ou du moins de minimiser ses symptômes.
Comment gérer la dépression du coureur :
Repos après la course
Il vaut la peine d'écouter le corps qui a besoin de régénération après un exercice intense. Après avoir couru un marathon, il ne faut pas reprendre brusquement ses tâches quotidiennes, mais se donner le temps de retrouver progressivement sa forme mentale et physique. Il est bon, par exemple, de prendre quelques jours de vacances, de se reposer beaucoup et de consacrer du temps aux plaisirs que l'on a mis de côté lors des préparatifs du marathon. Vous pouvez également accélérer votre retour en forme avec des traitements de régénération biologique.
Reprenez progressivement la course et le contact avec les gens
La dépression du coureur sera moins perceptible si nous ne prenons pas une trop longue pause après la course et fixons un autre objectif auquel nous nous efforcerons. Cependant, la reprise devrait être progressive. Cela vaut la peine de commencer par un entraînement léger. C'est bien de retrouver d'autres marathoniens qui connaissent la même baisse de performance. Dans un tel groupe, reprendre la course à pied sera plus facile et plus agréable. N'oubliez pas que l'ennemi de la dépression est le contact avec les autres.
Offrez-vous un cadeau
Un marathonien mérite un prix, même s'il n'a pas atteint l'objectif qu'il visait. Le simple fait de courir un marathon et de faire un effort surhumain est une raison de se récompenser. Vous pouvez améliorer votre humeur de différentes manières, par exemple en achetant de nouvelles chaussures de course, en partant en voyage, en vous finançant un bon concert.
Accepter
Enfin, il vaut la peine d'accepter que le marathon est terminé. Que l'objectif pour lequel nous nous sommes préparés depuis si longtemps n'est plus d'actualité. Se réconcilier aveccela fera en sorte que ce ne soit plus la fin du monde pour nous. D'autant plus que nous aurons beaucoup de telles "fins" dans notre vie. Le blues post-marathon aime revenir après les marathons, il vaut donc la peine d'être prêt pour cela. L'acceptation nous permettra de revenir à la réalité plus rapidement et moins douloureusement.